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  • Lucas Betoulle

La violence scolaire, vue par Cécile Van Hasté

LA VIOLENCE SCOLAIRE, DE QUOI PARLE-T-ON ?



Cécile Van Honsté, responsable de la Fédération des Parents d’Elèves de Wallonie-Bruxelles, écrit en octobre 2013, un long article pour aider les différents acteurs notamment les parents d’élèves à mieux comprendre cet enjeu de société que représente la violence scolaire dans nos pays occidentaux.

La violence scolaire est définie « comme un phénomène complexe impliquant différentes composantes du système scolaire (élèves, enseignants, institution scolaire, environnement familial et socio-économique) en interaction, aboutissant à une atteinte physique ou morale pour l’une des composantes au moins.

L’auteure insiste sur le fait que la violence est une construction sociale propre à chaque société et que cette violence est devenue en occident à tel point insupportable aux yeux des acteurs qu’elle doit être combattue.

Mme Van Honsté nous présente les différentes définitions de la violence scolaire, dans ses acceptions juridique ou perçue. Cette violence à l’école, directe (coups ou insultes) ou indirecte (rumeurs, cyber-harcèlement), se caractérise par « une accumulation et une répétition de faits qui détériorent le climat d’une classe ou d’une école ».


Cette violence s’exerce de trois manières : physique, verbale ou contre des objets. Cette violence est pratiquée par les élèves envers d’autres élèves, les professeurs envers les élèves et inversement, la direction des établissements ou des enseignants envers d’autres enseignants. On parle alors souvent de harcèlement ou « bullying » que Cécile Van Honsté définit précisément.

L’auteure pose la question de la connaissance des éléments qui influencent la perception de la violence à l’école. Elle s’interroge sur la violence endémique au système scolaire définie comme violence institutionnelle et caractérisée par son fort symbolisme (normes scolaires, certifications, modelage de l’individu…). Cette violence varie d’un établissement à l’autre, d’un territoire résidentiel à l’autre plus ou moins défavorisé. Ces réalités d’inégalité devant l’enseignement sont jugées essentielles pour comprendre la violence à l’école.


Les pratiques organisationnelles et éducatives au sein des établissements favorisent également une perception différente de la violence scolaire (stigmatisation de certains élèves, regroupement des élèves turbulents dans une même classe) et expriment le besoin d’un projet éducatif commun ou tout le monde participe notamment sur les consignes, le règlement intérieur et l’orientation des élèves.


Cécile Van Honsté nous sensibilise enfin à l’importance des relations au sein de l’établissement scolaire, surtout insiste sur une nécessaire qualité des relations adultes- jeunes (enseignants-élèves et parents-élèves). Elle évoque également les facteurs individuels ou familiaux liés à l’élève (fréquentations, psyché, importance de la scolarité dans la famille…) pour expliquer la violence scolaire.


Elle conclut sur l’importance de l’enjeu que constitue la violence à l’école de par la souffrance qu’elle engendre.

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